entendu un petit garçon de treize ans appeler sa mère « vache, bonne à rien », lui dire que son père avait bien raison de lui « administrer de bonnes danses en attendant qu’il soit assez fort pour en faire autant[1]. »
Ces réflexions si judicieuses d’un homme qui a passé sa vie avec les ouvriers, et qui ne prend la plume que pour proposer des remèdes à leur misère, sont-elles suffisantes à faire comprendre l’expression employée par M. Zola, de « milieu empesté de nos faubourgs[2] » ? Ne sait-on pas que les mauvais corrompent les bons bien plus que les bons ne corrigent les mauvais ? Et n’est-il pas clair que, tout en partant du « milieu empesté des faubourgs », l’auteur n’entend pas dire par là que la classe ouvrière est universellement gangrenée, ou même l’est en majorité ? Qu’on nous permette une comparaison peu propre, mais juste : un fumier empeste un jardin, quand bien même le jardin est tout parsemé de fleurs.