il est honnête, utile et moral de le montrer tel qu’il est. D’ailleurs, une accusation semblable ne se discute pas ; elle se prouve ou se dément par des faits. Les faits que nous allons citer, nous les prendrons, sans nous permettre de les commenter en aucune façon, dans le livre même de M. Poulot. Ce livre est écrit par un homme du peuple, qui connaît les ouvriers pour avoir vécu avec eux et comme eux : nul ne l’accusera de chercher à les noircir.
L’auteur a fait ses observations sur les ouvriers mécaniciens, qui forment la septième partie de la population laborieuse de Paris. Il les divise en huit classes, dont il indique les proportions, et qui forment une graduation ascendante vers le vice :
« Sur cent travailleurs, dit-il, il y a :
» 10 ouvriers vrais ;
» 15 ouvriers ;
» 15 ouvriers mixtes ;
» 20 sublimes simples ;
» 7 sublimes flétris ou descendus ;
» 10 vrais sublimes ;