tures de chasubles en velours de Gènes. À gauche de la cheminée, un contador ; à droite, une vieille armoire bretonne. La cheminée elle-même, ornée de majoliques anciennes, est entourée d’une tapisserie Louis XIII également. Les murs sont tapissés de vieil Aubusson ; le plafond — pareillement un vieil Aubusson, — vient du château d’Amboise.
On respire, dans cette pièce, un vrai parfum des temps passés ; elle dispose à la rêverie, elle fait courir le caprice, elle entraîne l’imagination bien loin des Rougon-Macquart.
Elle communique avec un salon, qui nous ramène aux temps modernes, grâce aux murs couverts de tableaux tout actuels : une vue d’Aix signée par Guillemet ; des œuvres de Manet, de Monet, de Berthe Morizot, de Pissaro, de Cézanne, — le terrible impressionniste. À droite de la porte, au-dessus d’un sofa en velours rouge, on remarque surtout le portrait de M. Zola, en grandeur naturelle, peint par Manet, il y a dix ans. L’auteur des Rougon-Macquart a bien changé depuis ce temps-là : il a grossi,