che son assouvissement dans un amour en quelque sorte matériel des mystères du christianisme. M. Zola en emprunta le langage, sut faire parler à son héros la langue brûlante qu’avaient connue Jean Gersen et les fanatiques du moyen âge : c’est un mérite bien plus qu’un plagiat. — On sait toute l’importance qu’il attache aux détails précis, à la description exacte de tout ce qui fait ses héros. En fréquentant les églises et en assistant aux messes, même souvent, il n’aurait pas remarqué tous les actes du prêtre, dont quelques-uns semblent insignifiants et sont pourtant prescrits. Il se procura divers manuels connus seulement des gens d’église : Cérémonial à l’usage des petites églises de paroisse selon le rit romain, par le R. P. Le Vavasseur ; — Office du servant de la messe basse ; — Exposition des cérémonies de la messe basse. À ce dernier ouvrage, il emprunta sa description de la messe basse dite par l’abbé Mouret (ch. II), et quelquefois des phrases entières. Nous allons mettre en regard quelques passages du roman, avec les passages correspondants du volume con-
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