de travailleur, à ses besoins d’artiste, que de gagner beaucoup d’argent.
Il avait compris que son œuvre était trop considérable pour que la scène pût en être un milieu de pure fantaisie ; comme il se proposait aussi de toucher à toutes les questions débattues aujourd’hui, il choisit comme cadre l’histoire de l’empire, dont il attaque bravement l’origine pendant que Napoléon régnait encore. La Fortune des Rougon parut en 1869 dans le Siècle ; La Curée, en 1870 : ces dates prouvent clairement que l’auteur n’est pas venu donner le coup de pied de l’âne au gouvernement que la France a renversé. D’ailleurs, son plan général était prêt depuis 1868. Il comprenait douze volumes, et il s’est élargi depuis. C’est un simple résumé plus que succinct des livres dont quelques-uns ont déjà paru[1]. En voici un échantillon :
« Le roman sur l’art, dont Claude Lantier
- ↑ . Ce plan nous a été communiqué par un des amis de M. Zola, que nous ne pouvons nommer, mais auquel nous tenons pourtant à adresser ici des remerciements.