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CHAPITRE VII.
L’AMITIÉ.
asserai-je sous le silence ces délicieuses
époques de mon jeune âge, où, en apprenant
à connaître l’amour, mon cœur
sensible battit pour l’amitié ? Ô toi qui le premier
m’as inspiré ce pur sentiment ! permets, ô mon
Charles, que ton nom se place dans cet ouvrage.
Avant ma quatrième année je te connaissais,
déjà nous placions en commun nos vifs plaisirs,
nos légères peines. Dans notre mutuel épanchement
nous trouvions des charmes que rien
ne pouvait remplacer ; nos querelles d’un jour
donnaient bientôt naissance aux plus sincères
réconciliations ; nous savions nous bouder, mais
nous ne pouvions nous haïr. Quoique aujourd’hui