possession ; ainsi vous pouvez à votre gré désarmer la vengeance suspendue sur votre tête, comme sur celle de votre parent. Vous aimez Philippe, il vous adore ; désormais il faut vous prouver mutuellement votre tendresse, en renonçant l’un à l’autre ; par là vous pouvez vivre ; si vous me refusez, le sort de Clotilde sur-le-champ devient le vôtre.
Non, non, ne pense pas obtenir mon consentement ; va, Saint-Clair, la vie ne serait rien pour moi si je n’étais à Philippe, et Philippe ne survivrait pas à ma perte ; ainsi prépare tes tortures ; mais ne conserve jamais la pensée de me faire approuver un hymen qui, tu le vois, m’épouvante plus que la mort.
Et vous, monsieur Philippe, partagez-vous les mêmes sentiments ?
Il faut être Saint-Clair pour oser me faire une question pareille.
Couple insolent ! vous êtes en mon pouvoir, et vous osez me braver ! C’en est trop, ma clémence se lasse : Saint-Clair, reviens toi-même, arrache ce que tu ne peux obtenir, et