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LETTRE XXXV.
Adelphe de Melclar à Clotilde Derfeil.
uis-je croire ce que je viens de lire ?
Quoi ! vous répondrez à mes désirs ?
Ô Clotilde ! et à quel prix mettez-vous
cette faveur enivrante ? Que faut-il faire ?
Quelle chose impossible me demandez-vous ?
je tenterai tout, je ne doute pas de tout réussir,
tant je mettrai de l’opiniâtreté à vous
satisfaire : je serai chez vous à l’heure que
vous me dites de m’y rendre, j’y viendrai
avec la ferme résolution de vous prouver
l’excès de mon dévouement.