vez-vous à quoi vous mènera cette odieuse conduite ? À ma mort, à celle du vicomte, ainsi qu’au malheur éternel de votre sœur !
Il dit encore tout ce que la plus violente colère peut enfanter. Ambroisine riant à gorge déployée, la redoublait aussi par ses discours ; enfin, au moment où Marcel éperdu, sortait de l’appartement, la fureur dans l’âme et brûlant du désir de me rencontrer, la folle de Closange l’arrêtant par le bras, « calmez-vous, » lui dit-elle.
Le puis-je, après vos discours ?
Oui, Marcel, vous le pouvez encore.
M’auriez-vous trompé ?
Infidèle ! il fallait bien vous punir ; allez cette vengeance est trop douce, vous eussiez mérité que ma sœur vous eût rendu la pareille ; mais il n’en est rien. Elle est ici ; elle pleure un ingrat qu’elle devrait haïr !
Ô délire du bonheur !
Venez, venez Euphrosine ; que votre époux meure à vos genoux de repentir comme