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Il tressaillait au plaisir de parcourir Paris, de revoir Lucile ; mais sa joie fut de courte durée : le domestique qui lui servait d’escorte, lui remit une lettre de son père, par laquelle le comte ordonnait à son fils de partir le lendemain pour sa garnison. Alexandre, respectueux et soumis, soupira, mais ne résista pas. Quand le jour eut paru, sans embrasser ses deux bonnes amies, il continua sa route, et après une semaine de marche, il arriva au lieu de sa destination.


Rochemond - Mémoires d’un vieillard de vingt-cinq ans, vignette fin de chapitre
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