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démarches qui m’ont perdue. Philippe, aujourd’hui, de quel œil me regardes-tu ? je suis une empoisonneuse, et ta belle âme doit se soulever à mon aspect. Ah ! si tu l’avais voulu, je serais vertueuse…
Se peut-il que mon lâche cœur lui soit toujours dévoué ! Justine, que j’ai honte de ma faiblesse ! Clotilde, redeviens toi-même, sois méchante, rouée, légère, n’épargne rien pour satisfaire tes désirs dans le tourbillon de vingt nouvelles intrigues, étouffe les clameurs de la conscience et les flammes d’un ridicule amour.
Le pourrai-je ? Ah ! d’Oransai, pourquoi t’ai-je connu ? tu me ferais mourir si je n’écartais pas ton image ; non je ne l’écarterai point, elle viendra m’affliger jusqu’à ma dernière heure