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supplice ; il me faudra mourir. Ô Paul, où irai-je ? Je sens qu’à ce moment terrible, le voile tombe de mes yeux. Oui ! là où l’Éternel commence, l’athée cesse de l’être ! Est-il donc vrai qu’il est un Dieu ? Ah ! s’il existe, il doit être juste, et s’il est juste, que je dois redouter sa vengeance !… Taisez-vous, remords, je ne crois pas, je ne crois pas ; si je croyais je souffrirais trop.