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PHILIPPE.
Mon honneur vous en assure.
LÉOPOLD.
Eh ! n’avez-vous pas déjà faussé votre parole ?
PHILIPPE.
Serez-vous inexorable ?
LÉOPOLD.
Jeune Philippe, si je ne vous aimais pas, vous porteriez déjà la peine de votre ingratitude ; mais pesez bien mes paroles : voulez-vous sur-le-champ revenir à Nantes ? les chemins vous sont ouverts ; voulez-vous rester auprès de moi ?
PHILIPPE.
Je ne vous quitte pas, je veux réparer mes torts.
LÉOPOLD.
Dès ce moment vous n’êtes plus à vous, vous m’appartenez, et je réponds de votre destinée jusqu’au moment où vous sortirez de ce mystérieux séjour. Oh ! Philippe, qu’elle était grande votre erreur quand vous avez accusé ma tendresse !
PHILIPPE.
Vous le savez, Léopold, l’homme est faible.