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LETTRE IV.
Philippe d’Oransai à Maxime de Verseuil.
h l’on l’en la la dari donda. Je chante,
donc je n’ai plus d’inquiétude ; l’alarme
était fausse ; mais que Lucifer
m’épouse avant que je m’expose de nouveau.
Adieu, mesdames les actrices ! adieu pour
toujours ; toi seule, Célénie, tu feras une exception
à la règle.
Tu ne saurais croire, Maxime, de quel poids m’a délivré la huitième journée : je tremblais, je jurais, je m’emportais. Assurément, pour peu que mon sang eût été corrompu, l’agitation dans laquelle je me suis mis devait achever de détruire ma santé.
Après-demain je pars avec Léopold pour aller au château qu’il m’a dit posséder à quelques lieues d’ici.