Il en est un surtout qu’il faut que j’immole à ma rage.
Si Philippe d’Oransai tombe entre tes mains, il passera un mauvais quart-d’heure.
Ce sera le plus long, mais le dernier de sa vie : que ne puis-je l’arracher du milieu de l’armée royale !
Tu le puniras bien mieux, si sa belle tombe en ton pouvoir.
Elle ne peut m’échapper : un espion m’a dit que, croyant encore l’odieux Philippe à M...., elle avait quitté ce matin le quartier-général pour courir rejoindre son bien-aimé cousin : voulant abréger sa route, elle traversera ces bois ; ainsi nous ne pouvons manquer de la saisir ; car c’est par le lieu où nous sommes qu’elle doit passer.
Je me fais une fête de sa surprise, quand à la place du royaliste d’Oransai, ce sera le patriote Saint-Clair qu’elle rencontrera.