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CHAPITRE XVI.
LA FORÊT.
e mouvement extraordinaire dont je suivais
l’impulsion, m’étonnait ; je ne
savais d’où pouvait naître ce désir
curieux de connaître la cause d’un bruit fort
ordinaire dans des lieux où l’on combattait
sans cesse. Fermant les yeux sur le danger
réel que je courais éloigné de l’armée royale,
sur mon imprudence à abandonner mon bataillon,
je m’avançais vers le lieu d’où le coup
était parti. Rien ne se présentait à moi. Vainement
j’avais parcouru un vaste espace, de
toute part régnait le silence des forêts, et j’étais
seul quand je me croyais réservé aux grandes
aventures. Je venais de m’arrêter un moment,