Je sais tout cela, et voilà pourquoi je viens en causer avec vous ; la liberté du citoyen Barene dépend de moi et de mon fils ; il vous sera rendu si vous et la citoyenne Honorée me donnez par écrit votre parole d’honneur de le faire consentir au mariage que je vous propose.
Et si mon beau-frère refusait son consentement ?
On sait les moyens qu’il faut prendre pour le contraindre à ne point nous résister.
Ainsi le refus de mon père attirera de nouveaux malheurs sur sa tête ; ainsi vous forcez sa volonté ; et je dois devenir la proie de l’homme que tout me défend de recevoir comme mon époux ! Ouvrez les yeux, citoyen Saint-Clair, réfléchissez à l’immense distance qui nous sépare ; et si vous êtes honnête homme, rendez-moi mon père, sans exiger des conditions que je ne remplirai jamais.
Citoyenne, citoyenne, voilà une réponse bien