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MON ONCLE.
On dirait qu’il vient du combat.
PHILIPPE.
Il fait si chaud, j’avais quitté ma lévite, et je jouais à la corde sur la terrasse voisine.
MADAME D’ORANSAI.
Il faut que sur-le-champ tu me suives.
PHILIPPE.
Vous m’emmenez ?
MADAME D’ORANSAI.
Ton oncle est en état de sortir ; tu devais le quitter demain, je t’enlève aujourd’hui.
Philippe, à part.
Ô ! mon Euphrosine !
MON ONCLE.
Il faut rendre justice à Philippe : on ne peut pas mener une conduite plus exemplaire.
PHILIPPE.
Auprès de vous, mon oncle, peut-on ne pas vous imiter ?
MADAME D’ORANSAI.
Aimable enfant.