Fernand de Sandrecourt en était propriétaire de 1783 à 1787 et l’avait louée à M. Morel de Joigny, avocat au Parlement. Jean de Batz l’acquit et y logea avec sa maîtresse, Marie Grandmaison, qui périt sur l’échafaud. Batz, qui avait acheté en 1787, mit la propriété en 1792 sous le nom de Grandmaison, directeur des postes à Beauvais et frère de Marie. Son successeur, François Babin, se débarrassa de la propriété en 1794.
N° 150. Ici se trouvait la fondation Tisserand, asile de vieillards qui a été englobé dans l’hospice Debrousse.
N° 154. Ici se trouvait l’hospice Braille, pour les jeunes aveugles, qui a été démoli et englobé dans l’hospice Debrousse, qui s’étend depuis 1905 au sud jusqu’à la. rue Vitruve.
N° 143. Rue Pelleport. (Partie comprise entre la rue de Bagnolet et la rue Belgrand.) Ce tronçon n’offre rien de particulièrement intéressant. Au 12, pavillon avec jardin.
N° 149. Rue des Lyannes. Nom donné par le propriétaire. Au 16 est la villa des Lyannes.
N° 158. Vieille maison.
N° 164. La cour qui s’ouvre ici s’appelait vers 1890 cour Antoine-Leclaire.
N° 171. Rue de la Py. C’était jadis le chemin de la Py avant 1677. Ce nom de la Py vient du lieu dit. Au 8 s’ouvre la rue Martin-Garat, qui s’appela sentier de Traverse-de-la-Py. Le nom actuel a été donné en mémoire de Martin Garât, qui fut le premier directeur général de la Banque de France (1748-1830).
La rue de Bagnolet aboutit à la porte de Bagnolet et au 229 du boulevard Davout que nous allons suivre.