ainsi que Buonarroti, la veille du jour où devait éclater la fameuse conspiration, dans une maison aujourd’hui démolie de la rue de la Grande-Truanderie, au coin de la rue Verderet, c’est-à-dire à peu près sur l’emplacement du 32 actuel. Presque toutes les maisons du 15 au 29 ont été démolies en 1900. Pourtant la rue a conservé plusieurs vieilles maisons assez curieuses, comme le 6 et le 18. Au 20, se trouve une pharmacie de 1775, (statuette dans une petite niche.) Au 24 est le restaurant Pharamond, à l’enseigne de la Petite-Normande, réputé pour ses tripes à la mode de Caen. Les 28 et 30 sont anciens ainsi que les 45, 39 et 37 (Entrée du Heaume) 33, 11, 9 et 7, etc.
La rue de la Petite-Truanderie, jadis de l’Ariane et du Puits-d’Amour, construite en 1250, et qui s’ouvre maintenant au 2 de la rue Pierre-Lescot, était séparée de la rue de la Grande-Truanderie par la petite place de la Tour, où se trouvait le fameux puits d’amour disparu à la fin du règne de Louis XIV. Cette rue n’a plus qu’un côté et quatre maisons. Elle a perdu presque toute son originalité, et n’a conservé, comme la rue de la Grande-Truanderie, que son nom pittoresque, qui évoque le souvenir des truands et des ribaudes qui régnaient dans ce quartier.
N° 41. Rue de la Cossonnerie. Existait déjà en 1182 et s’appelait Via Cochoneria. La partie entre la rue St-Denis et le boulevard Sébastopol date seulement de 1848. Elle se terminait au Marché aux Poirées (sol de la rue Pierre-Lescot). Elle doit son nom aux marchands de volailles, ou cossonniers, qui y avaient un marché. Dans cette rue habitait, en 1780, Quinquet, marchand apothicaire, qui introduisit la lampe qui a porté son nom. Au 4, enseigne des Trois-Maillets. Au 5, frise avec