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passe pour un petit enfer.

Grave curiofitat tfi vitittm , quâ dum cukjlibet men- tètm ad invefiigMidutk vit/m froximi extertus diicit, fetnptr et ititimd fua dhfccnJit ;m ÂUtndfcwts ,fè nef- ciem fcii (^ cHriofi4i âmmm , àumto furitm fuèrit alit- ni merkit tant» fiet igtutrm fiti, Grcgot. flo/n. 6, in Evétng, -^ ^ ^ Ces esprits fi fojgneux 1 pcnctrcf dans les afl&içes d’autruy & à s’toilruirc des cho(ès qui ne les tçgar- dent pas iônt ordihaicctpent vicieux & méchans, - dit plan f^, i«5«c/»ff. . , Ctotofm nemo efl, tj/n non fit tnÀUvolm, hiikttt Hfu QrniMv It^ Vers 4’Oride confira ment /-r -rry /^pi^f^^W yt* filbiynUini V’ Ty^nhalfa any cai^uçs. • ’ :f iT^^ymmï^ . •î • ,

’$ ’ ’ CjmhnU pnpilm, frêfcmittjtmf*nA fotwit 9/Eré Dté etmitis , rémi^itr tirga mêxittit. <. Et conunc le nom de Cymbale vient du, xmft Grec Kbftd^ t qui fignifie uhe cho(c creuiè, oo ne peut pas dire, que la cymbale fut composée de lames. I^a Cymbale eftoic paiticulicKiiienc cooiâaéc à Cybclc grand-merc des Dieux , on s^en fervoic otdi^ nairement «Uns toutes (a cérémonies. Ovide dans Tes Fades parlant des feftcsde cette péelfe appcUécs Plutaiquc dit> que l’adultcre cft une cuiiofitc djLj*/(r^4/(/^,vfiut place aux CymbaliAes. volupté daucruy, & S. Auguftm /»<». 6 . confij^^’^ Ibtmt Jnnimà la c. II . èdt y AUptHs’ conjMgitifn dëftdtréAitt netjttittiMatn tit^Hs libiiUne Vûluptaùs^ ftd CHrùffitatis y la cutiofitc de fcavoit; fi les hommes illR)nt tous égaux a perdu •plu ncuts femmes. - C:YGNE. Cygne cft un ipot Gxtc yvKvQ. Ifidorc iib. i i.cap. 6 . Lygnut , qi^afi CignHsa canen- do , Icsnatuialiftcs difent , que cet oy (eau chante quand il (cnt approcher l’heure de’(à mort. - Les Interprètes du Texte facrc remarquent , que Dieu a rejette le Cygne, nonobftant la blancheur - de foh plumage, &: la douceur de T^n clump, jamais il ne la voulu admettre au rang de fcs y^imes, d’autant que fdui la plume blanche il Cache une chair noire, tellement il dctcfte les apparences fans CYMBALE. Le 1*. TSicolas Cauflin livre a. chap.y . de la Liberté de la Langue dit , qucia^Çym- - baie cftoit un Jnitiiuncnt composé de lames ae cui- vre avec de certainç*. verges de .fcr , inférées dans . ces lames dont on fàifoit fojcci bruit. Clément Alexandrin mbntre allez gue la Cym- bale e|toit j:rcufc, quand il fe fcit de ces termes, fay ’ ’l’ é&ts^&inama^4ymfmêtwtdtnt t/£rd<ftti timtitm are repd/k dâbmt. Comme ces cecemcmies de Cybele eftoienc vc nue s de Phcygir » &: du MQnt Ida , où elle eftoit en cres-gnmde Veneradon^l y a apparence que les Cym- bales en ont tiré leur origine , pui(<}u’au rapport d’APU.lée les peuples dti Levant s’en (crvent encore aujoq^d’huy dans leurs fêftes ôc réjouïilànces. Ifidore /;^. 19. eaf.i^. parle des Cymbales, il les appelle Cymbala ’ballematica , c’eft à dire propres pour la dank. Fulgence <m livre de fa Metolegie, , Pétrone &: C a (Iiodorc* C y T H A RE. La Cytharc cft un inftrumcnt dontiè fêrvoient les Anciens , qui cftoit en forme tiiàngulàire en manière d’un Deùa Grec. ^ Paufânias dit, qu’Apollon a xité l’inventeur de cet inftcu^ ment, .... . ^’ _- ’

Voflîus danx fi» Eiymologicen au mot Chelys dit, que laCytbdre cft la mc^me choie que ce que nous ap^llonsLut, les Efpagnols qui ont einprunté ce mot<des Nfaures nous l’ont prefté », ^ ils l’appellent Land , les Italiens LMHt9 , les Allemans Lame , & les Flamands £«»;"*. A . . -^ ’

j’hf?s4i4if’fîfftf^ftirJSj^i$ii^ijfe«ftf9V^

N^j«-^ D V beaii^ > d’auau^ i’A. tnuuim rietatt, parla Te Hosiime detoutt

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ACTIER,ou DATIER. Les Italiens difènt , que les Dattes ibnt Ici figues Royales ^ & un fiuip doux &c agttable , qui naift de la Palmc; Sealiger dit» que la plus gcandepu:- rie des habltam de Turquie îtmt des foiiaçcs d« Dates. Vefcittitur fane^ & daQilk,m verbo Afahometdns: ’ DAMNEZ. Les damnez peuvent avoir des bonnes yolonrer, & faire des bouj^ fouhaics , conî- me le mauvais ncht: , qui defûoit que l’on adyer^ f es frères pour les.anpcfchcr de fe- damner cciramc luy , mais ils manquent de bonnfi (în. ^cot/. i»J*»^ tent.diftipU.j, , ^ . Qu’elles font les peines <fcs damne^ Voy«£»- ftr.y^Defir/. Dieu punit lesdamncai d’un feu éternel, pa^ce ue leurs ofFences eftans conférées <ivcc rexceucncc e l’ofjtrncé , la peine doit cffee infinie , de <wtrc cela, comme les mécnans ont toujours vécu dans^mc con- tinuelle volonté de pcchcr , & Qu’ils auroicnt (bq- îiaité de vivre éternellement pbtir pécher : .f^mf- fent im^ fine fine vivere , ta foeiâfent , fini fine pec- €are , itfhem efi , m mutiMam céotant pifpUei9 , fut dmm wverèut nmifttam carert velmmnt pecçMê, Saînt Cregoirç da pwntent. difiùf. 1 . (ans pader île ce que les dsUnAex pcrlcvercnt toujours dans une ^ciwtueU 3 le volonté’ d’oflfcncer. S*. Thom. L 4. C9ntrâÛitrtitef, .c. 95. c’eft ce quç dit^S. Jean jifec. i S.v.^, Alai^he- nuMt Deum calt ère dolevibutf jf^’opinion fujt la d urée de l’Enfer à e{b'divi>çc, q^oy que N6trc Seigneur ’ jESUs.TCmiisT aitdecidé cette quefÙon en plu- fîeurs endrgiits , où il^ dit pit la bouche de fè^ Pro- phètes & de ïcs^E^vangçliftes : f^^Si’^ eUtttm nmt ip»«- tietitr , ftfft extiiigmiur. Marc. $• Ei&i. 9 . Matth. 13. I 8. 1 5 . Origene qui avoit un fendinent contraire, fûfi condamné au Concile de’Conf^antin<M)le l’an 55 1. & fon livre intitulé Periarehon, rejette, SiA Far’, giit’e Papa , S. AniHaus Pannonius en ifôn livre ï>9 devina ptùîajttrepia , (bûti^t cette enetir-: Gabriel du Pieàu en fen Ifvre 1 . t, & 1 7. intitufé EteHcms emnittm hertfiiimàitt quç les Annef|ens rof||Ldans l’erreur d’Origenc. Joaanc’s Atboitus j4d. cUpTy, Ep. ad O- rintk. fôAtientt.quetous les Anciens ont vccus dans l’erreur ^’Otigone , àt que perfônrK ix’a cm^ qu’un pcèhé dcût eftre puny d’une nw)n/«tepcUe. Voycs , Frfcie Pienc Crefpct^ del*/min^FtUieaté de^a^»L 1.

S. Ircné /. j . f.^ 5 . 5. Grcg, f.4. défi* DiaUg, S.Tho- mas l.i .difi. ^6. Clesnen« Alex. / . 5. Stremoftm , qui ont tous combatus eètte erreur. Et dê£H0imi. La volonté des Démons ôc des dâmœz eft feule ^ttic noë » fans fêcoars 5e fàiis lefiburcc > èc l’Enfer n’eft pas lecUfMt.^le U gtoc^, parce que ce n’eft "pas le p«s ’delà cedempw» , & de l’iodulgeàce » àc k v^