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te conduire ; mais en s’exprimant d’une manière générale : comment il faut se conduire dans l’Église de Dieu ; expression qui ne semble nullement indiquer des directions, limitées à la personne et au temps de Timothée. Au chapitre cinq de la même épître, il est dit : Que les Pasteurs qui s’acquittent bien de leurs fonctions, soient jugés dignes d’un double honneur ; principalement ceux qui travaillent à la prédication de la Parole et à l’instruction. Car l’Écriture dit : Tu ne lieras point la bouche au bœuf qui foule le grain ; et l’ouvrier est digne de son salaire. Ne reçois aucune accusation contre un Pasteur, que sur la déposition de deux ou trois témoins. Reprends publiquement ceux qui pèchent, afin de donner de la crainte aux autres. Je te conjure devant Dieu, devant le Seigneur Jésus-Christ, et devant les anges élus, d’observer ces choses sans aucune prévention, et sans rien faire par des affections particulières. N’impose les mains à personne avec précipitation et ne participe point aux péchés d’autrui ; conserve-toi pur toi-même (1. Tim. V, 17–22). Dans l’épître à Tite, l’Apôtre caractérise ainsi la commission qu’il a donnée à son disciple : La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu règles les choses qui restent à régler, et que tu établisses des Pasteurs dans chaque ville, suivant que je te l’ai ordonné ; savoir, s’il se trouve quelqu’un qui soit irrépréhensible, etc., etc. (Tite I, 5-9).

Nous croyons avoir rappelé tous les endroits de ces épîtres, relatifs à la commission donnée par l’Apôtre à Tite et à Timothée, quant à l’établissement