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Parole a été écrite ; mais si, après que, par l’iniquité de l’homme, elles ont cessé d’exister, et que les fidèles ont été dispersés (et ce sont là des faits reconnus), ceux qui ont entrepris l’œuvre apostolique de leur rétablissement sur le pied primitif et par là même du rétablissement de toute l’économie, ont compris la pensée de Dieu, et sont doués de la capacité de remplir la tâche qu’ils se sont imposée : questions fort distinctes. »

Page 16, l’auteur dit encore : « La vérité est que les Écritures, même celles qui ont déjà été citées, démontrent que l’état de l’économie, à sa clôture, sera entièrement opposé à celui du commencement (voir le traité sur l’apostasie). Et le passage cité de l’épître aux Romains (XI, 22) est positif sur ce point, que Dieu retrancherait l’économie au lieu de la rétablir, si elle ne persévérait pas dans la bonté de Dieu. »

À la page 27, l’auteur répète encore en abrégé la même chose.

Examinons donc ce passage que l’auteur trouve si décisif. Afin d’en mieux faire sentir le sens, nous allons le transcrire ici, en l’accompagnant des versets qui le précédent et de ceux qui le suivent. Nous citerons, en nous servant de la version imprimée à Lausanne en 1839, à laquelle on reconnaît généralement le mérite d’être littérale :

Or, si les prémices sont saintes, la masse l’est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le