seins rondelets, vermeils comme des pommes,
et d’autant plus estimés qu’ils remplissent plus
exactement la main. Si, dans le plaisir de
l’amour, vous avez tant de goût pour les pommes,
les femmes en ont quatre, tandis que les
garçons n’en ont que deux. Si le jardin des garçons
a des fruits, celui des femmes a aussi les
siens, bien plus précieux, bien plus désirables.
Dans celui des garçons, vous avez la pêche, que
les femmes ont aussi, sans compter la figue,
qui, comme saveur, ne le cède ni à la pêche, ni
à aucun fruit. Quant à la vaste capacité du con,
que vous comparez à un labyrinthe inextricable,
c’est une critique trop générale pour être vraie.
Ce défaut ne se rencontre que chez celles qui
se prodiguent trop, qui sont mûres, ou qui ont
eu des enfants ; quant à celui des jeunes, je crois
que vous le calomniez.
„ Vous nous présentez comme nauséabonde la liqueur que ce joli vase contient ; mais si, au lieu de cette liqueur, vous voyiez sortir du vase des garçons, comme d’une source naturelle, un beau jus de m..de, que diriez-vous alors ? Cela sentira-t-il l’ambroisie ? Trouverez-vous l’odeur