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ENFANT À L’ÉCOLE


exigeant et impétueux, et veut qu’on le tienne toujours en mouvement ; elle force l’homme à devenir son propre assassin. Les autres occasions si prochaines qu’elles soient, sont encore un peu éloignées ; mais celle-là, on l’a toujours sous la main. Certains prétendent qu’il y a pour l’homme trois degrés de perdition : le premier, c’est la femme ; le second, la pédérastie ; le troisième, l’onanisme. Ils mettent en premier lieu la femme, parce que, disent-ils, sa chaleur nous enlève trop de notre substance et ses mouvements désordonnés épuisent notre vigueur. Les garçons, ajoutent-ils, ont un charme particulier et des mouvements qui produisent en nous le même effet, un peu moins désastreux, tandis que les mains, avec une allure plus douce, plus modérée, sans violence, sans aucune de ces secousses qui nous ravissent les sens, secondent gentiment nos désirs. C’est à ce point de vue, sans parler des avantages que vous avez signalés, qu’ils prennent en main la cause de l’onanisme. Pour moi, si j’avais à donner mon avis, je n’hésiterais pas à attribuer à l’onanisme l’influence la plus mauvaise, et comme cause

  
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