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L’ORGANISATION MUNICIPALE DE PARIS. 81 ~c.~t~n :t.tï~ï.t~i rï~

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sables et traitèrent de haut l’élément civil. Dans la séance du Bureau de la Ville du 29 août 1592, le Prévôt des marchands fit connaître qu’à la dernière procession générale, il y avait eu une querelle de préséance entre les colonels et les quarteniers, « disant les dits quarteniers qu’ils estoient officiers de Ville et qu’ils dévoient marcher après Messieurs les conseillers et devant les dits colonels ; et par eux dits colonels, qu’ils estoient ~<< ? aM~’e qualité, comme estant les principaux chefs commandant dans la ville sur les bourgeois d’icelle ; et partant, soutenoient qu’ils devoient marcher après les dits conseillers de Ville, et devant les dits quarteniers ». La Ville s’en tira en décidant que colonels et quarteniers étaient égaux, puisqu’ils étaient &OM~eo !’s les uns et les autres ; et il fut arrêté que, dans les cérémonies publiques, les colonels marcheraient sur le même rang que les quarteniers, deux par deux, suivant l’ordre d’ancienneté. Après l’abjuration de Henri IV, les quarteniers suivirent l’exemple de la plupart des membres du Corps de Ville et des bourgeois notables. Sous la pression des politiques, ils abandonnèrent la faction intraitable des ligueurs fanatiques, à tel point que, si l’on s’en rapporte au Dialogue du ma/ieM~’e et o’M

?n6[HaM<, tous les quarteniers, sauf trois, et tous les 

colonels, sauf cinq, se rangèrent au parti de la paix. Quoi qu’il en soit, à dater de l’avènement de Henri IV, les colonels et les quarteniers deviennent de simples officiers du roi. Le 5 mai 1894, M. d’O, gouverneur de Paris, envoya à la Ville « le roolle des colonnelz, cappitaines, lieutenant et enseignes qu’il avoit reçeu de Sa Majesté ». Le roi nomma tous les officiers de la ·