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L’ORGANISATION MUNICIPALE DE PARIS. 63 ~r~t r)n f~r~ amir~Tiffr ~anc trmt~c l~d mp’c : ftf~ la Vlll~ droit de faire annoncer dans toutes les rues de la ville le prix des marchandises, les ventes et locations d’immeubles, enfin les décès des habitants. Agents de la municipalité, les crieurs versaient un cautionnement et recevaient un salaire proportionnel au nombre de cris dont ils étaient chargés. La moyenne par chaque cri était de cinq sols parisis. On comprend que le monopole du criagc soit devenu très rapidement une source considérable de revenus, d’autant plus que les crieurs qui, d’abord, se bornaient à annoncer les décès, arrivèrent à s’occuper du règlement des funérailles et firent l’office de notre administration des pompes funèbres. Des .ordonnances fixèrent le prix des fournitures de tentures, de torches, de manteaux, chaperons, etc., qu’on mettait à la disposition des familles en deuil. Au bas de l’échelle des agents municipaux se trouvaient les pot’~eM~ de sel, de blé, de charbon, de vin, de bois, qui, moyennant un prix déterminé par la Ville, conservaient le droit exclusif de monter sur les bateaux amarrés au port, d’y prendre les marchandises et de les distribuer dans les différents quartiers de la ville. Chaque branche de commerce avait ainsi sa catégorie de porteurs, pourvue d’une organisation spéciale. La plus importante était celle des porteurs de sel ou /tMOMa~s, qui formaient une corporation de 24 membres et jouissaient du singulier privilège de porter, moyennant salaire, le corps des rois de France défunts jusqu’à l’église de Saint-Denis. Nous avons donné une idée générale de l’organisation de la Marchandise de l’eau et du Parloir aux bourgeois. Considérés non plus comme juges commerciaux, mais comme édiles, le Prévôt des marchands