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L’ORGANISATION MUKIC :PALE DE PAR !S. 55 S rs. Malgré des revendications au’il est superflu tiers. Malgré des revendications qu’il est superflu d’apprécier, le Conseil municipal n’est investi par les lois en vigueur que d’attributions très limitées. Elles se résument presque en une seule à savoir le droit de discuter et de voter le budget de la Ville. Encore ce droit a-t-il pour correctif le caractère obligatoire d’un grand nombre de dépenses communales. Ainsi, les conseillers municipaux de Paris sont les représentants et les mandataires de l’ensemble de la population, mais leur fonction se réduit à un contrôle financier, à l’exclusion de tout pouvoir administratif. Sous l’ancien régime, on suivait un système inverse. Les membres du Corps de Ville avaient une origine beaucoup moins démocratique. Ils ne représentaient pas tous les habitants, mais seulement les bourgeois notables, et les électeurs tenaient dans la C/’an~’sa~e de l’Hôtel de Ville. Ainsi les magistrats municipaux étaient l’élite d’une élite. Ce point de départ admis, et l’on voit qu’il est formellement en contradiction avec la théorie du suffrage universel, il y aurait une véritable puérilité à contester la force et la solidité de l’ancien mécanisme municipal de Paris.

Nous ne croyons pas nous livrer à une vaine recherche en essayant d’en montrer tous les rouages, à l’aide de documents nouveaux ou peu connus que nos récentes études nous ont permis de réunir 1. On trouvera insérées dans notre BMiO !’)-f mt ;n !Cip( :!( ; de Paris, depuis les origines JtMgu’a !’a !)cnte ;t< de .He ;trt III, 1 vol., Paris, Reinwald, 1880, un très grand nombre de pièces, jusque-là inédites. Elles sont tirées, en partie, des Registres manH5f ;(s de la Ville (de 1499 à 1784), qui sont conservés aux Archives nationales