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D’autre part, un écrit affiché en avril 1796 par les soins du directoire de salut public, et qui avait pour titre A~a/<e f/e la ~oc~tHe ~e~a&eM/ donnait, en douze articles, la formule du catéchisme communiste, qui se terminait par cette déclaration « La Constitution de 1793 est la véritable loi des Français, parce que le peuple l’a solennellement acceptée ». Quant à l’organisation adoptée par les conspirateurs, elle se composait, d’après l’acte d’accusation que je résume 1° d’un directoire secret de quatre personnes, qui avaitla haute direction du mouvement ; 2° de douze agents principaux, un pour chaque arrondissement 3° de cinq agents militaires, dont un avait le département des Invalides ; le second, celui de la légion de police ; le troisième, celui des bataillons de ligne ; et le quatrième, celui des bataillons intra et extra-muros ; enfin le cinquième, celui des bataillons de Saint-Denis. Des agents intermédiaires établissaient la communication entre les agents principaux et le directoire secret. Il y avait, en outre, un nombre illimité d’émissaires pour la propagande aux armées et dans les départements. Une des idées les plus originales des conspirateurs était la formation de compagnies d’afficheurs, chargés d’apposer les placards insurrectionnels ou de les distribuer de la main à la la main, et de gfroMpters (c’est le mot employé par Babeuf), chargés d’entretenir la fermentation dans les rassemblements, aux Tuileries, sur les ponts et dans tous les endroits fréquentés
Quant au premier programme de l’insurrection, une note manuscrite, écrite sur deux demi-feuilles et 1. Acte d’accusation. Archives nat., F~, 4278.
