Page:Robiquet - Histoire et Droit.djvu/31

Cette page n’a pas encore été corrigée

24 t HtSTOtRE.

autre chnsR. Kt. n fnstM. nnt-tR la r~o-istf autre chose ; Et à costé, porte le registe, sont escriptz ces mots Ne voullons vous celler que les médecins disent qu’il y a quelque apparence que c’est la petite vérolle, combien que nous l’ayons dcsjà eue une fois ; toutesfois (grâces à Dieu), nous n’avons aucune fiebvre, et commance la graine et petites pustulles qui nous sont sortiz à maturer et blanchir, de sorte que nous espérons estre bien tost du tout guary ». Mais la santé du roi ne se rétablit pas, ce qui, nous apprend Cheverny, « donna subject à beaucoup de gens de vouloir divertir le roi de Pologne de poursuivre plus avant son voyage ». Catherine faisait de son côté des efforts incroyables pour maintenir l’héritier du trône à proximité de la France. Elle négociait, par l’intermédiaire de Schomberg, avec le prince d’Orange pour faire nommer Henri chef des confédérés contre les forces espagnoles. En même temps, elle comblait de présents les plus influents parmi les castellans Polonais pour obtenir d’eux qu’ils ne fissent pas obstacle à la réussite de ce projet singulier. Charles IX, malgré son état, ne permit pas à son frère de temporiser plus longtemps. Ces deux rois, qui se détestaient au fond de l’âme, se firent des adieux déchirants. Le comte de Cheverny, dans ses trop discrets Mémoires, a cependant reproduit cette curieuse comédie de famille « Après avoir tenu ensemble plusieurs propos de familiarité et amitié devant moy, leur séparation et départ fut accompagné de larmes, plaintes et cris si hauts de la part du roy, disantadieu à son bon frère qu’il craignoit ne revoir jamais, que cela porta doute à quelques-uns s’il avoit autant de regret du dit département, veu. les choses passées et l’envie conceuc contre le roy de