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BABEUF ET BARRAS. 293

rtir’H~nr an fA e’~nf~m~r~ 4 ’7Q’7 Hn~vac après, au 18 fructidor an V (4 septembre 1797), Barras put assouvir sa haine contre Carnot et Cochon, l’exministre de la police, qui avaient réprimé le complot babouviste. Il les fit condamner à la déportation, avec d’Ossonville, l’inspecteur général de police auquel on devait l’arrestation de Babeuf. Il est vrai que La Revellière affirme dans ses Mémoires que les directeurs qui avaient fait le coup d’État furent bien aises de l’évasion de Co’Ho~, mais il n’en est pas moins établi par le rapport du policier Limodin, en date du 2t fructidor an V, que des mandats d’amener furent lancés contre Carnot, ainsi que contre Barthélemy, et que le Bureau central pria les agents du ministre de la police de lui envoyer directement ces individus, si l’on venait à les découvrir. Tel est l’épilogue du procès de Babeuf et de la longue rivalité de Barras et, Carnot.