Page:Robiquet - Histoire et Droit.djvu/297

Cette page n’a pas encore été corrigée

290 HISTOIRE.

rr 1 7 1- .f ~.l

teurs du Co~’t’te)’ ~’epM&HcatK’, cite un interrogatoire de Babeuf en date du 38 prairial, qu’on ne rendit pas public ; Barras est clairement dénoncé comme complice de l’insurrection « Il faudra que ceux-là qui ont voulu partager les chances et la gloire de la ~uen’e ~e vertu soutiennent leur caractère et ne puissent pas continuer de paraître parmi les persécuteurs de leurs compagnons d’armes ». Barras se conduisit en cotte circonstance de manière à justifier le jugement de La Revellière, qui a dit de lui « Il était brave, le sabre à la main, mais, en toute autre circonstance, il avait la lâcheté des hommes sans âme ». En attendant l’occasion de prendre sa revanche, il laissa lancer un mandat d’arrêt contre son propre secrétaire, Louis, dit j9rM<us. Il essaya une timide justification des ex-conventionnels Laignelot et Ricord, de l’adjudant général Jorry, et enfin de Félix-Lepelletier que La Revellière voulait faire inscrire sur la liste des émigrés. Il ne s’opposa pas à ce qu’on donnât suite au procès des babouvistes qui fut porté, par suite de la complicité du représentant Drouet, devant une Haute-Cour, constituée à Vendôme mais, avant la translation des accusés en cette ville (10 fructidor an IV-27 août 1796), Drouet s’échappa de sa prison de l’Abbaye dans des circonstances qui valent la peine d’être précisées. Il existe 2 un curieux rapport de Georges-Rémy Petit, commissaire de police de la division de la Fontaine de Grenelle (X° arrondissement du canton de Paris), qui avait été requis par le citoyen Noël, officier de paix, 1. Archives nat., F~, 4278.

. Id., F7, 4 278.