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saires très nombreux devaient révolutionner les départements et travailler les différentes armées de la République. A Paris, des afGcheurs avaient mission de placarder les manifestes du Comité insurrecteur ou de les distribuer de la main à la main. Des ~OMpe :<)’s étaient chargés de circuler dans la foule qui stationnait chaque jour aux Tuileries, sur les ponts et les places publiques, et d’y entretenir la fermentation. Nous avons parcouru toute la correspondance du directoire secret avec les agents d’arrondissement. On y recommande de transmettre aux chefs anonymes de la conspiration les listes des réactionnaires connus et des patriotes, de prendre note des points où se trouvent des vivres et des armes, de préparer des guidons avec ces mots Constitution de ~7~, Égalité, Z.e~e, Bonheur com ?HMH.

Au mois degerminalan IV (21 mars au 19 avriin96), les conspirateurs sont prêts pour l’action, et les agents d’arrondissement reçoivent des instructions détaillées. Mais, parallèlement au directoire secret babouviste, s’était formé un comité où figuraient les montagnards Amar, Vadier, Laignelot, Javogues, Choudieu, Ricord. Le directoire secret n’accepte pas cette concurrence. Dans une circulaire aux agents d’arrondissement, datée du 26 germinal il les prémunit contre « les émissaires des Tallien, Legendre, Barras qui font croire aux patriotes que ces trois réagi&seurs, que ces hommes qui ont toujours trahi le peuple sont maintenant prêts à le servir, et à se mettre à sa tête pour l’aider à reconquérir les droits dont ils ont été les plus actifs destructeurs ». Les babouvistes sont per1. Archives nat., F~, 4277.