278 HISTOIRE.
~ln~ :1 ,S4.,a 1 :( 1- n :~n~tn~nnn plus, il était « lié de circonstances et de principes avec les chefs et les subalternes de la démagogie ». Barras se vante d’avoir-forcé la main au général de l’armée de l’intérieur, et de l’avoir contraint « à prendre parti en faisant la clôture du Panthéon o mais le témoignage de Barras est ici fort suspect, et nous verrons bientôt qu’il a mauvaise grâce à reprocher à Bonaparte une connivence avec les babouvistes. Cependant, la nomination d’un ami de Carnot, Cochon de Lapparent, au ministère de la Police générale, le 14 germinal an IV (3 avril 1796), allait donner enfin de l’énergie au gouvernement. Il n’était que temps r
La fermeture du club du Panthéon avait exaspéré les terroristes. C’est en germinal an IV que parurent coup sur coup le Manifeste des Égaux, rédigé par l’athée Sylvain Maréchal, etl’Analyse c~é la <~oc~Ne de Babeuf, qui contenaient toute la théorie du parti. Le Manifeste demandait la suppression de la propriété individuelle des terres, en vertu de ce principe que la terre n’est à personne et que les fruits sont à tout le monde ; il préconisait la fondation de la République des Égaux, « ce grand hospice ouvert à tous les hommes », où chacun recevrait la même éducation et la même nourriture. L’Analyse réclamait la suppression de l’inégalité, l’établissement du Fo ?iAeMr comHKtH, la guerre contre les riches et la mise en vigueur de la Constitution de 1793, « véritable loi des Français parce que le peuple l’a solennellement acceptée ». Le peuple s’attroupait autour du placard de Babeuf que déchirait la police, et criait Vive ~a Constitution de 95 la liberté ou la mort On chantait les chansons de Sylvain Maréchal