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UN CERCUEIL DE NAPOLÉON. 263

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que, par décision, en date du 17 mai, le Président avait « autorisé l’acceptation de mon offre ; que luimême avait donné des ordres pour que l’objet d’art dont il s’agit fût placé au Musée d’artillerie ». Mais les journaux constatèrent’ que « pendant quelques semaines, les familiers de l’Elysée purent voir le petit cercueil d’ébène à la place d’honneur dans le salon des officiers. C’était historique, mais un pou macabre ». On eût dit que M. Félix Faure ne se séparait qu’à regret de la relique napoléonienne ; mais il était évidemment trop modeste pour comparer ce tête-à-tête à celui de deux immortalités. Je reçus même la visite du brave colonel Bernadet qui dirigeait à cette époque le Musée d’artillerie. Il avait appris par les journaux le cadeau fait à son Musée et s’étonnait de ne rien voir venir. Enfin, le 39 mai 1896, le colonel m’écrivit pour m’annoncer que « le modèle du cercueil de Napoléon I" que j’avais bien voulu offrir au Musée d’artillerie, y avait été porté par les soins de la Présidence de la République ». Le conservateur du Musée ajoutait M A défaut de place, nous l’avons exposé provisoirement dans une vitrine où se trouvent déjà, avec un harnachement de Napoléon I’ le masque et la main montés sur nature à Sainte-Hélène, provenant de la succession du baron Larrey et offerts au Musée par Mlle Dodu. Les objets y sont un peu à l’étroit et mal disposés, mais, dès que les projets d’agrandissement du Musée, qui sont en cours d’exécution, nous aurons mis en possession de nouvelles salles, nous comptons en faire une exposition plus rationnelle, plus claire et plus 1. Voir !’j&’t~a !’r, ti° cité.