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CORRESPONDANCE DE BAILLY AVEC NECKER. 237 i.o r~"o Pa ;f i,hcnrc·nr f’ammc rlane nnn lnftrn accn~ ce que fait observer Camus dans une lettre assez sèche, écrite un an après, le 30 juin 1790 Quant à la manière de réaliser le don fait par l’Assemblée, vous savez aussi bien que nous. monsieur, que c’est au Pouvoir exécutif à donner les ordres nécessaires pour le payement des sommes que la fourniture de l’habillement et de l’armement exigera. Le Comité ne doute pas qu’il ne seconde votre empressement et vos désirs. DIFFICULTÉS ADMINISTRATIVES PÉNURIE DE LA CAISSE MUNICIPALE ET DU TRÉSOR.

La correspondance de Bailly avec M. Dufresne contient de nombreuses traces de ces froissements administratifs, qui ne présentent d’ailleurs qu’un intérêt relatif pour l’histoire. Dufresne se plaint à maintes reprises du peu d’ordre que les officiers municipaux apportent dans leurs opérations pour l’achat et le paiement des grains en province. Nous n’en voulons pour preuve que ce passage d’une lettre de Dufresne à Bailly,,en date du 10 novembre 1789 « Il est véritablement indispensable que vous ordonniez, monsieur, l’é’tablissement d’un bureau de comptabilité pour cette partie, afin que je puisse suivre l’emploi des fonds que je donne, et connaître, tous les huit jours, la situation des approvisionnements en nature et des fonds qui servent à les former ». Les administrateurs municipaux perdent la tête devant des besoins-urgents, et quand les envois de moutures arrivent, ils n’ont pas de quoi payer les meuniers. C’est ainsi que Lefèvre de Gineau écrit à Bailly, probablement fin novembre 1789’ « J’ai recours à vous 1. La lettre n’est pas datée, mais elle s’intercale dans le registre