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236 HISTOIRE.

l’ordre de lui compter 800000 francs « po~ l’ordre de lui compter 800000 francs « pour le pacte fédératif)).

DÉPENSES POUR LE PACTE FÉDÉRATIF.

Je vous prie, monsieur, de vous rappeler que vous m’avez promis 800000 francs pour le pacte fëdératif. II m’est absolument nécessaire de les avoir aujourd’hui. Je vous serai, en conséquence, obligé de faire donner vos ordres à M. Dufresne à qui j’écris en ce moment. Necker répond le même jour

Il m’est impossible, monsieur, de prendre sur moi d’aller au-delà de 100 000 francs, en tout. La créance que vous mettez en avant est susceptible d’observations et serait plus que balancée par d’autres objets. Je vous prie, monsieur, de nouveau, de vouloir bien former à l’Assemblée nationale la demande de la créance dont la Ville a besoin c’est l’unique moyen de prévenir votre embarras et d’éviter de me compromettre.

LES VAINQUEURS DE LA BASTILLE HABILLÉS PAR LA NATION. Bailly essuyait souvent de ces rebuffades, motivées par son empressement à faire largesse à ses administrés. C’est ainsi qu’à la date du 16 juillet 1789, il s’était adressé à M. Camus, président du Comité des pensions, pour faire délivrer aux citoyens qui s’étaient distingués lors du siège de la Bastille, non seulement ` un habillement et un armement complets, aux frais du Trésor, mais « des bas, souliers, chemises, etc., enfin tout ce qui constitue l’habillement du soldat ». Un décret de l’Assemblée nationale avait.bien accordé à ces héros un habillement et un armement complets, mais les constituants ne s’étaient pas occupés de l’exécution et cela regardait le pouvoir exécutif. C’est