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CORRESPONDANCE DE BAILLY AVEC NECKER. 235 5 ~nf~raiR fT)i) fixp. ta ~ip’rx* de ftf~mat’fHHnn f.nh’R 1~ fergénérale qui fixe la ligne de démarcation entre le terrain sujet et celui non sujet aux murs de clôture, et peut-être aux 50 toises au delà des murs. H n’y aura nulle difficulté à accorder la demande faite par le mémoire ci-joint, aussitôt que la clôture des murs, faite en totalité, le permettra ; l’architecte qui en est chargé annonce qu’elle sera bientôt parfaite ». Bailly transmet à Necker le mémoire des habitants de la Chapelle, avec la réponse de M. Vente, et le ministre, après s’être concerté avec le contrôleur général, assure que « tout est disposé pour la loi concernant les barrières », mais que le moment favorable pour s’en occuper sera « l’époque prochaine de la formation des arrondissements de Paris

En attendant, la pénurie était telle à l’Hôtel de Ville que Bailly ne peut payer à M. Aclocque une somme de 9 997 livres, avancée par lui pour la formation de son bataillon, bien que Necker eût transmis (le 28 avril 1 T90) à la mairie la réclamation du commandant du bataillon de Saint-Marcel en ajoutant « qu’il lui paraissait de toute justice que la commune vînt au secours d’un citoyen qui a fait preuve d’autant de zèle et de patriotisme ». Aclocque dut prier le maire de renvoyer les pièces à Necker pour aviser aux moyens de régler les avances faites dans l’intérêt public par un bon citoyen

En revanche, Bailly demande, par un billet de six lignes daté du 26 juillet 1790, que le ministre donne 1. Aclocque, dans sa lettre du 22 avril, proposait de compenser jusqu’à due concurrence les droits dont il était débiteur envers la ferme générale pour la fabrication de la bière de sa brasserie avec les 9 997 francs, montant de ses avances. II paraît très familier avec Necker, car il l’appelle « Xecker tout court, sans ajouter monsieur, dans sa lettre à Bailly du 29 mai 1790.