Page:Robiquet - Histoire et Droit.djvu/236

Cette page n’a pas encore été corrigée

CORRESPONDANCE DE BAILLY AVEC NECKER. 3S9 9 prendra des mesures pour -assurer le payement de prendra des mesures pour -assurer le payement de cette augmentation de dépenses ». Il invite seulement le maire « à faire diviser les ateliers autant qu’il sera possible, à les éloigner les uns des autres, et à prendre des ménagements pour que le nombre des ouvriers ne revienne pas au point où il était cidevant ».

Tantôt Bailly s’adresse à Necker pour le pavé de Paris, et le prie de lui faire envoyer par M. de la Millière, « qui avait ce département », toutes les pièces qu’il peut avoir dans ses bureaux (lettre du 20 nov.1789) ; tantôt il lui demande un entretien pour la voirie (/M.) tantôt il appelle l’attention du ministre sur des citoyens méritants ou malheureux. C’est ainsi que, par lettre du 13 novembre 1789, il prie Necker de demander au roi une récompense honorifique pour M. Jacques-François Cassier, de Poissy, qui avait arraché un fermier de cette ville des mains « d’une populace irritée’ M. Une autre fois, le maire recommande au ministre le chimiste Quinquet, qui avait été victime de la haine des fraudeurs MALHEURS DU cmMiSTE QuixQUET (28 novembre 1789). Il existe, monsieur, un citoyen honnête, représentant de la Commune, qui, par un très bon mémoire contre des plâtriers fraudeurs, s’est formé des ennemis de cette classe d’hommes que le Comité de police a arrêté de faire sortir de Paris où ils s’étaient introduits, au grand désavantage de la ferme générale. Des malintentionnés contre M. Quin1. Le roi autorise la remise Cassier d’une médaille d’or rappelant sa belle action et qu’il aurait le droit de porter à la boutonnière. Du moins, Necker avait fait la proposition au roi. Bailly rappelle cette promesse au ministre par lettre du il février 1790.