CORRESPONDANCE DE BAILLY AVEC NECKER. 221 na nnne atfunrlinne nae · n’aef r·Alni rIPC nPllf vnitnrae VAl1~nt. ne nous attendions pas c’est celui des neuf voitures venant de Mantes que j’ai rencontrées sur ma route et auxquelles j’ai fait prendre route pour Paris. Je .désire bien que cela puisse contribuer à calmer un peu les justes inquiétudes que donne la position actuelle de la halle au blé de Paris. Soyez persuadés, Messieurs, que je continuerai de faire tous mes efforts pour calmer ces inquiétudes. Je ne puis vous exprimer combien m’a fait souffrir l’état dans lequel j’ai trouvé N. le maire, lors de mon arrivée à Paris, en lui apprenant la mauvaise nouvelle du malentendu d’hier, dont je n’ai eu connaissance que beaucoup plus tard. II faut espérer que pareille erreur n’arrivera plus désormais du moins, je ferai mon possible pour l’éviter. La correspondance entre Bailly et Necker n’est qu’une longue suite de constatations douloureuses, relativement à l’approvisionnement de Paris, en farines, en bois, en charbons et à la pénurie de la caisse municipale. Le 29 août 1 ï89, Necker écrit « Qu’il ne reste plus à Rouen que 10 000 à 12 000 setiers, et que la municipalité de cette ville ne les laissera pas passer ; qu’il reste peu de chose au Havre et, quoique les secours attendus encore de la mer s’élèvent à 100000 setiers, comme ils arriveront successivement et que les besoins de la Normandie en consommeront une grande partie, il devient urgent que le comité des subsistances se pourvoie de blés dans la généralité de Paris ou celles qui l’avoisinent. L’étranger est absolument épuisé et ne fournira presque rien jusqu’à l’époque des secours que produira la nouvelle récolte ainsi, ce n’est point une ressource prochaine. »
De son côté, Bailly écrit, le 5 septembre 1789, à Necker que « la caisse de la Ville est épuisée ; qu’indépendamment des dépenses innombrables qui se font
journellement, le caissier de la Ville a été obligé