Page:Robiquet - Histoire et Droit.djvu/217

Cette page n’a pas encore été corrigée

210 HISTOIRE.

« des forces, et surtout de la cavalerie, pour en imr « des forces, et surtout de la cavalerie, pour en imposer aux séditieux ». Quant à la garde nationale de Vincennes, « elle est bien sur pied, mais peu expérimentée et presque sans armes et munitions ». Desmottes, aide de camp de La Fayette, transmet à Bailly la réquisition du maire de Vincennes et met les troupes en marche. Son billet constate « que les séditieux arrivent en très grand nombre pour démolir le donjon ». Enfin, voici e dernier billet de M. Champion, qui sert de conclusion à cette correspondance sur l’affaire de Vincennes et prouve que les officiers municipaux de cette ville n’avaient pas tort de demander avec instance qu’on hâtât l’envoi des troupes parisiennes, puisquelles arrivèrent trop tard pour prévenir le désordre 28 /’f ;M’ :et’ 1701. On démolit le donjon nous attendons de la garde. et il n’en vient pas. II faut hâter les secours. Si la force publique n’aide le pouvoir civil, la loi ne peut être respectée.

Quand l’émeute eut été réprimée, il fallut résister aux tentatives qui avaient pour but la délivrance des individus arrêtés à Vincennes. Prévoyant une manifestation contre l’assemblée de département, Bailly, par lettre du 3 mars n91, prie La Fayette « de recommander au bataillon de Henri IV une surveillance continuelle, de telle manière qu’à tout instant on puisse dissiper tout attroupement qui pourrait se former, soit auprès de la Conciergerie, soit auprès de l’Hôtel de la ci-devant première Présidence ». Il rappelle à La Fayette la « nécessité de mettre à l’ordre de la manière la plus expresse que, lorsque, par l’ordre des officiers, les citoyens soldats ont mis la baïonnette au canon, ils ne doivent jamais la retirer à la uo :.T du peuple ». Le 20 mars, Bailly informe La