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que la tranquillité se rétablisse. Je crois aussi qu’il est bon de mettre à l’ordre que les citoyens soient en uniforme. J’espère que, s’il y a quelque mouvement aujourd’hui, vous voudrez bien, mon cher ami, vous rendre chez moi, afin que nous concertions les dispositions. Ce n’est pas seulement la forme que je réclame vous savez combien je me repose sur vous, mais c’est pour n’être pas exposé à donner des ordres qui croisent les vôtres, et que, d’ailleurs, tous les ordres doivent passer par vous. Je me propose de faire éclairer les fenêtres ce soir. Croyez-vous que, relativement à toutes ces motions d’aller à Saint-Cloud, il ne serait pas prudent d’engager le Roi de revenir à Paris ?

Cet autre, daté du 8 septembre 1790, est plus éloquent que bien des traités sur la vanité des grandeurs humaines

L’ESCORTE DE NECKER, DÉMISSIONNAIRE. Je prie M. de La Fayette de vouloir bien, s’il n’y trouve pas d’inconvénients, donner à M. Necker les deux cavaliers de la garde nationale qu’il demande pour l’accompagner jusqu’à la frontière, en uniforme et en armes. Ces cavaliers sont nommés Antoine BIot et François Dujardin. Si quelques hommes de la garde nationale pouvaient efficacement protéger un citoyen, il suffisait du caprice d’un officier pour faire mettre au poste les particuliers les plus honorables sur une dénonciation suspecte. La lettre de Bailly du 21 octobre i’790 prouve que de pareils abus se produisaient malgré les protestations des officiers municipaux ABUS DE POUVOIRS DES OFFICIERS DE. LA GARDE NATIONALE.

J’ai l’honneur, monsieur, de vous faire part d’une dénonciation que je reçois à l’instant et qui m’est faite par une