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134 HISTOIRE.

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?’oM ; mais, à partir de la mort de Mirabeau (2 avril 1791), 

il ne défend même plus la légalité constitutionnelle. C’est un personnage en baudruche qui s’affaisse brusquement, tandis que La Fayette découragé offre tous les jours sa démission. Le Conseil général de la Commune sortit brisé de la séance du 21 au 26 juin 1791 qui suivit la fuite du roi ; personne ne croyait plus à la bonne foi de Louis XVI qui, à la veille de son départ, faisait écrire à la Commune par son ministre de l’Intérieur pour affirmer sa volonté « d’appliquer la Constitution Bailly devient même ridicule quand, à l’occasion de la proclamation solennelle de la Constitution, il parle, le 18 septembre 1791, « de l’accord intime de la Nation et de son roi ». Les coups de fusil du 17 juillet avaient tué définitivement la popularité du héros du Jeu de Paume. Sonbrasievé retombe pour jamais. Le 19 septembre, il écrit au Conseil général qu’il regarde sa carrière « comme finie » et ne consent à retirer sa démission qu’à la condition de prendre sa retraite définitive en. novembre, lors du renouvellement partiel de la municipalité. Le 8 octobre, c’est le tour de La Fayette, qui abdique le commandement de la garde nationale. Le tirage au sort du 6 novembre élimine soixante-douze membres du Conseil général et décapite l’administration municipale. Vauvillers, Brierre de Surgy, Gravier de Vergennes, Davous, de Vaudichon et plusieurs autres donnent spontanément leurs démissions. Le 16 novembre, les commissaires chargés de dépouiller les procès-verbaux relatifs à l’élection du maire constatent que, sur 10 632 suffrages, Petion en a obtenu 6 728,