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LA MUNICIPALITÉ PARISIENNE ET LA RÉVOLUTION. 133 t~~ ~~<-t~t’ r~ la f~)i~Ir~)t~ ~Ir~ T ~rur~r’ nf~ïir ton-Chabrian, de la Fère, Guillotte, de Lépidor ; pour les fonctionnaires, Le Roulx de la Ville, Langlois, de la Boulaye, Poujard ; pour la haute finance, Le Couteulx de la Noraye, deVaudichon, Trévillicrs, Trudon des Ormes, Georges d’Épinay ; pour la médecine, la chirurgie et la pharmacie, Quinquet, de Machy, Pia de Grandchamp, Guignard, Peyrilhe, Crohare, Des Essarts, Baignères, Chappon, de Beauchène ; pour le clergé, les abbés Fauchet, Mulot, Bertolio, de Moy, de Montmorency, Des Bois, Poupart ; pour les architectes, Quatremère de Quincy, Jallier de Saval, Qum, Cellerier, Gisors, Lenormand. Beaumarchais, cet irrégulier qui contribua tant, mais d’une manière inconsciente, au mouvement révolutionnaire, se rattachait aussi par ses goùts et ses intrigues au monde aristocratique. C’est à peine si quelques noms menaçants se détachent sur ce fond constitutionnel Danton, Manuel, Bonneville, Léonard Bourdon ! Si, au contraire, on jette les yeux sur la liste de la Commune constitutionnelle, on constate aussitôt que la majorité appartient au commerce et aux M hommes de loi a de second ordre. Les académiciens disparaissent presque. Il ne reste que Vauvilliers, qui rompra dès le début de n91 avec la Commune, Cousin, Dacier et Brongniart. Sans doute, la masse est encore modérée. Champion de Villeneuve, Desmou’sseaux, JeanJacques Le Roux, Perron, feront même preuve dans les troubles civils d’une louable énergie ; mais la confiance ira s’affaiblissant tous les jours, et, quand viendra l’assaut des révolutionnaires proprement dits, cette nouvelle Commune cédera sans résistance l’Hôtel de Ville à l’audace obscure des violents. Ce Bailly, qui accepte un traitement de 73000 livres et réclame pré-