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LA MUNICIPALITÉ PARISIENNE ET LA RÉVOLUTION. 131 blée nationale. Dès la 9 an~t. ~s fnmmicQQiT-oe ~ne. blée nationale. Dès le 2 août, les commissaires des sections avaientprocédé au dépouillementdes scrutins relatifs à l’élection du maire de Paris. La majorité obtenue par Bailly fut énorme, puisque, sur 14 010 suffrages exprimés, il fut réélu maire par 125SQ voix. Celui qui venait après lui, M. d’Ormesson, ancien contrôleur général, ne réunit que 517 suffrages. Danton figure dans le relevé avec 49 voix et Louis-PhilippeJoseph d’Orléans avec 14 Le Conseil de Ville proclama immédiatement Bailly. Le lendemain, M. Boullemer de la Martinière fut confirmé par 6 875 suffrages dans ses fonctions de procureur de la Commune ; le 7 ; Cahier de Gerville fut confirmé comme premier substitut par 2961 voix, et, le 1.0 août, Duport-Dutertre, par 2 332 voix, obtint le titre de second substitut du procureur de la Commune. Il fallut trois tours de scrutin pournommer les quarante-huit officiers municipaux. Le dépouillement du troisième tour eut lieu le 6 octobre 1790, et la Commune constitutionnelle, définitivement constituée après ces laborieuses opérations, prêta serment et tint sa première séance dans la salle des gouverneurs à l’Hôtel de Ville. IV

L’élection de la CommMHc définitive marque évidemment un pas en avant dans la voie démocratique et révolutionnaire La composition de la CommMHe pro1. Le fonds des manuscrits français de la Bibliothèque nationale contient plusieurs registres d’un intérêt de premier ordre sur la Commune déunitive (nO’ 1169S a 11707). Nous les avons analysés et nous en avons publié de nombreux extraits. Ils s’arrê-