Page:Robiquet - Histoire et Droit.djvu/137

Cette page n’a pas encore été corrigée

130 HISTOIRE.

après bien des combinaisons, ne paraît ni après bien des combinaisons, ne paraît ni trop petit ni trop considérable, et on a suivi exactement les proportions établies pour toutes les municipalités, » Quant à l’administration active, confiée au Bureau de la Ville, elle était répartie en cinq départements 1° Subsistances ; 2° Police ; 3° Domaine et finances ; 4° Établissements publics ; 8° Travaux publics. Telles étaient les grandes lignes du décret sur la municipalité, dont le dernier article fut voté le 21 mai 1790. La nouvelle réglementation municipale n’eut pas l’heur de plaire à Marat, qui, dans l’Ami du peuple, déclama furieusement contre la substitution des quarante-huit districts aux soixante districts de 1789, contre la distinction des citoyens actifs et non actifs, laquelle d’après lui, enlevait aux quatre-vingt-dixneuf centièmes des habitants de Paris le droit de suffrage, tout en permettant aux présidents de districts de regarder comme citoyens actifs ceux qui auraient un uniforme, c’est-à-dire les gardes nationaux. Les 11, 12, 13 août 1790, les sections s’assemblèrent pour nommer les membres de la municipalité définitive. Le 6 septembre, l’Assemblée nationale décréta que, dans le délai de huit jours, les quarantehuit sections, conformément aux articles 18~ 16,17 du titre II du décret sur la municipalité, exerceraient leur droit d’admission ou de fe/ec~OM des cent quarantequatre élus. Seul, Danton, élu par la section du Théâtre-Français, fut rejeté par la majorité des sections, quarante-deux contre cinq (9 septembre). Le 17 du même mois, la section du Théâtre-Français nomma à sa place Jean-Philippe Garran de Coulon, avocat au Parlement et député suppléant à l’Assem-