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LA MUNICIPALITÉ PARISIENNE ET LA RÉVOLUTION. i39 t : ~«~J’ ?~–7.r~ _ï 1

I.–9. 9

tionnel, a~eM~M l’immense population de Po’i’s que la forme des élections ordonnée pour le reste du royaume était : ?M~’N~ca6/eà Paris. « Vous avez senti, dit le rapporteur, qu’il fallait contenir dans les bornes de son pouvoir une municipalité si imposante et, en lui donnant l’activité dont elle a besoin pour maintenir la tranquillité de sa nombreuse population, lui ôter les moyens d’abuser de sa force. » Il engage la capitale à s’abstenir de tous désordres, maintenantque la liberté est établie « Aujourd’hui qu’on ne peut plus avoir de doutes raisonnables sur cette liberté, il faut qu’elle songe à ses nombreux enfants et qu’elle craigne de les précipiter dans la misère. Après une secousse si forte, après les convulsions qui viennent l’agiter, elle a besoin de calme et de repos si l’agitation se prolonge, elle perdra ses richesses ; son commerce disparaîtra et ses ateliers s’anéantiront ; les gens aisés, les hommes paisibles, les étrangers fuiront cette cité orageuse où un zèle malentendu produit une confusion inévitable, et, ce qui serait un grand malheur pour le genre humain, on la verrait un jour regretter sa servitude et maudire sa liberté !’) »

En conséquence, le Comité de constitution proposait d’approuver le plan suivant qui avait été adopté par les députés de Paris « Le Corps municipal offre dans le plan un maire et quarante-huit officiers municipaux, parmi lesquels seize, sous le nom d’administrateurs, composent le Bureau, et les trente-deux autres le Conseil municipal. Nous demandons quatre-vingt-seize notables. Le Conseil général de la Commune serait donc de cent quarante-quatre personnes ou de cent quarante-cinq, en y comprenant le maire. Ce nombre, auquel on s’est arrêté,