LA MUNICIPALITÉ PARISIENNE ET LA RÉVOLUTION. J28 u··u o__ .L A~f 1~ Tnlv CO("lr&lrl3o après avoir fait des excuses à M. de Joly, secrétaire de la Commune, que l’,4mi ~M peuple avait odieuse ment calomnié. Un Comité des }’ecAe ?’c/tCx fut institué pour réprimer et punir les agitateurs. Brissot et Condorcet en faisaient partie, Mirabeau, dans la première séance que tint l’Assemblée nationale à Paris (salle dei’archevêché), prononcaunesuperbe harangue où il constatait la nécessité de coM~’e le désordre pour le ~CMu-, et proposait de voter des félicitations à Bailly et à La Fayette.
La Commune provisoire avait hâte de terminer ses travaux car l’autorité lui échappait et de nombreux districts déclaraient ne reconnaître comme loi municipale que ce qui serait arrêté ~ar /a majorité des districts. Depuis le 3 novembre, les séances étaient publiques le peuple pouvait donc exercer une pression directe sur ses représentants. Ils n’osaient rien faire sans recourir au re/eH~Km c’est ainsi qu’ils consultèrent les soixante districts, en décembre, sur l’étendue à donner au département de Paris. Après avoir entendu le rapport de Condorcet, la Commune exprima ses préférences dans le sens de la création d’un département de dix-huit lieues de diamètre, avec Paris pour centre administratif. Mais cette docilité ne faisait qu’encourager l’audace des districts, dont les délégués se réunissaient à l’archevêché depuis le 28 juillet 89 et formaient « une espèce de Commune», suivant l’expression de Godard. La réunion de l’archevêché, par ses sommations incessantes, paralysait l’initiative de la Commune légale et hâtait sa dissolution. Loin de soutenir ses collègues, Bailly cessait presque de paraître à l’Hôtel de Ville et faisait cause commune avec les aMem~cM/xH’~e~M. Le 13 mars 1790,