![AU PALAIS-ROYAL.](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6c/Robida_vingtieme_siecle_p101_1.jpg/440px-Robida_vingtieme_siecle_p101_1.jpg)
Le dernier clou de la pièce, à la fin de l’acte V, était un simple ballet : les noces de Curiace et de Camille ressuscités par le collaborateur de Corneille, avec un feu d’artifice et une apothéose pour laquelle 150 figurantes avaient été engagées.
« Ma foi, dit Barbe, pour voir ce ballet de la fin, il nous faut entendre tout un acte de tragédie classique à peine améliorée ; c’est dur…… Nous dormirons toutes, comme papa, bien avant la fin de cet acte…… Si nous changions de théâtre ?
— Si nous profitions du sommeil de papa, s’écria vivement Barnabette, pour voir quelques scènes des pièces où l’on refuse de nous conduire ?
— Bonne idée ! fit Barbe ; voyons un peu le fruit défendu, les théâtres interdits aux jeunes filles. Ah ! le Palais-Royal ! j’ai des amies mariées qui ne manquent pas une pièce du Palais-Royal ou des Variétés……
— Va pour le Palais-Royal ! voyez le programme, qu’est-ce qu’on joue ?
— Le Dernier des célibataires, charentonnade en 15 tableaux !