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Le Vingtième Siècle

Santé publique. Le portefeuille en fut donné à une éminente avocate et femme politique, Mlle la sénatrice Coupard, de la Sarthe, rapporteuse au Sénat du projet de loi sur le grand médicament national.

Cette réglementation de tout ce qui concerne l’hygiène et la santé publique va simplifier considérablement bien des choses et rendre aux populations d’immenses services.

En bien des cas le grand médicament national suffira parfaitement à rétablir les santés chancelantes, à remettre en bon état les organismes avariés ou fatigués, sans intervention aucune du médecin.

Anémiés, dyspeptiques, gastralgiques, malades du foie, etc., seront très vite soulagés. Ils n’auront plus besoin de prendre leurs repas, ainsi que beaucoup s’y résignaient, dans les restaurants pharmaceutiques fondés avec tant de succès en ces dernières années, cuisines officinales où les repas étaient préparés, sur ordonnances, par des pharmaciens diplômés, disciples à la fois de M. Purgon et de Brillat-Savarin, inventeurs de plats hygiéniques renommés, mais, en somme, assez coûteux.


au restaurant pharmaceutique.